A demain!

La journée de mobilisation de la jeunesse contre le CPE et “la loi d’égalitédes chances” a été un succès avec environ 500 000 jeunes et dans une moindre mesure de salarié-es dans les 80 villes de l’Hexagone. Une mobilisation réussie qu’il convient de nunacer en raison de la forte répression policière. Plus de 400étudiant-es, jeunes précaires et chômeurs-ses ont été arrêté-es à Paris en fin de manifestation.

Une répression policière qui s’avère être la seule réponse du gouvernement De Villepin à la contestation sociale grandissante et légitime de toute la jeunessede ce pays en lien avec les salarié-es et les précaires. Une répression d’autant plus condamnable et forte qu’elle s’effectue avec des groupuscules d’extrême droite qui s’en prennent aux manifestants anti-CPE dans la rue mais aussi dans leurs lieux d’études.

Ces derniers soirs de rassemblement pour la réouverture du site inter-universitaire de la Sorbonne, nous avons pu remarquer la présence en toute impunité dans le quartier latin d’une centaine de militant-es d’extrême droite fortement armé-es qui se sont pris à plusieurs reprises à des jeunes manifestantsanti-CPE. Pas plus tard que ce soir, l’extrême droite a attaqué plusieurs jeunes anti-CPE dans la rue de la Harpe sous l’oeil bienvaillant des forces publiques. De la même manière, une centaine de militant-es d’extrême ont tenté en vain aujourd’hui de s’en prendre aujourd’hui aux étudiant-es grèvistes del’Université de Toulouse Murail.

On ne peut que s’interroger sur la présence entoute impunité de militant-es d’extrême droite fortement armé-es dans les mainfestations anti-CPE. Nous exigeons que la vérité soit établie sur ces attaques collectives envers les jeunes anti-CPE.

Nous exigeons la libération, le retrait de toutes les poursuites et condamnations des personnes arrêtées dans le cadre de cemouvement social. Nous appelons également toute la jeunesse à virer l’extrême droite des lieux d’études, de vie et de travail des étudiants, ainsi que dans la rue.